Le printemps des projets : s’élever sans s’égarer

Avez-vous déjà lancé un projet juste pour fuir une situation inconfortable ? Moi oui. Et j’ai compris une chose essentielle…

Le printemps est là. La lumière s’installe un peu plus chaque jour, l’air se réchauffe, et tout autour, la nature s’éveille. C’est une saison qui invite au mouvement, à l’élan, au renouveau. Et souvent, c’est aussi le moment où une question surgit avec force : et si c’était maintenant ?

Et si c’était maintenant que je changeais de trajectoire ? Que je lançais ce projet qui me trotte dans la tête depuis des mois ? Que je prenais enfin la liberté de suivre une voie qui me ressemble vraiment ?

Je connais bien cette sensation. Je l’ai ressentie plusieurs fois. J’ai pris mon envol à de nombreuses reprises, parfois avec succès, parfois dans la précipitation. L’envie de bouger était plus forte que tout. Il fallait agir, ne pas stagner, avancer coûte que coûte.

Et pourtant…

L’envol sans cap : quand l’élan devient une fuite

Il y a quelques années, j’ai (presque) lancé un projet en pensant que c’était exactement ce dont j’avais besoin. J’étais portée par l’excitation du nouveau départ, persuadée que l’action seule suffirait à me mener là où je voulais être. Je fonçais, convaincue que le mouvement était toujours préférable à l’immobilisme.

Ce que je ne voyais pas à l’époque, c’est que ce projet n’était pas une véritable construction, mais plutôt une échappatoire déguisée. Une fuite en avant, un moyen de ne pas affronter une question essentielle : Qu’est-ce qui me correspond vraiment ?

Comme un oiseau qui s’élance dans le ciel sans avoir repéré les courants qui le porteront, j’ai déployé mes ailes sans avoir pris le temps de comprendre comment je fonctionnais et où je voulais réellement aller. Résultat ? Beaucoup d’énergie dépensée… et un atterrissage brutal.

La prise de conscience : ce qui m’a permis de trouver mon cap

J’ai vu tellement d’entrepreneurs et de professionnels se lancer dans des projets qui ne leur correspondaient pas… et j’ai moi-même fait cette erreur.

Aujourd’hui, dans mon travail d’accompagnement, je les aide à éviter cet écueil en trouvant leur vraie direction. Car un projet professionnel, c’est bien plus qu’une idée séduisante ou une opportunité attirante. C’est un choix qui doit résonner profondément avec notre manière d’interagir avec le monde, avec notre énergie, avec ce qui nous nourrit et nous stimule.

Ce qui a changé pour moi, ce n’est pas d’avoir trouvé le bon projet par hasard. C’est d’avoir pris conscience, au-delà de tout doute, de mon mode de fonctionnement et de mes besoins fondamentaux pour me sentir accomplie dans mon travail.

J’ai compris que :
✔ J’ai besoin d’indépendance, mais pas d’isolement. Travailler en autonomie, oui, mais avec des échanges riches et stimulants.
✔ L’impact est essentiel. Je ne peux pas me contenter d’un travail “fonctionnel”, il doit avoir du sens, contribuer à quelque chose de plus grand.
✔ L’énergie de l’exploration m’anime, mais la structure m’ancre. Trop de rigidité m’étouffe, trop de liberté me disperse.

Cette prise de conscience a tout changé. J’ai cessé de courir après des opportunités mal alignées. J’ai commencé à choisir mes projets en fonction de ce qui me correspondait vraiment, et non plus seulement en fonction de ce que je voulais fuir.

Le printemps : un moment idéal pour s’élever avec clarté

Le printemps est une saison d’élan, mais aussi de lucidité. Il ne s’agit pas seulement de bouger, mais de s’élever avec une direction claire.

Un oiseau ne prend pas son envol au hasard. Il sent le moment juste, il repère les courants ascendants qui le porteront loin, il ajuste sa trajectoire pour éviter de s’épuiser inutilement.

Si vous ressentez cet élan du printemps, cette envie de nouveauté, cette aspiration à un projet plus aligné avec qui vous êtes, alors prenez le temps de vous écouter. Qu’est-ce qui vous anime vraiment ?

🔥 Vous êtes à un carrefour professionnel ? Parlons-en si vous ressentez cet élan de changement, ou envoyez-moi un message si vous voulez en discuter.